Brexit...et maintenant?
Le Brexit n'est qu'un épisode dans l'histoire tumultueuse des relations entre la Grande-Bretagne et le continent européen. Il va falloir deux ans pour que la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne soit définitive. En deux ans, le contexte peur changer.
D'abord, la Grande-Bretagne va concrètement ressentir les effets négatifs de sa sortie de l'Europe. Au niveau financier, avec la perte d'influence de la place boursière de Londres, au profit de Francfort ou de Paris. Elle va aussi mesurer les effets du Brexit en termes d'échanges commerciaux internationaux.
Ensuite, l'Europe va obligatoirement modifier son mode de fonctionnement, si elle ne veut pas imploser. Un renforcement du pouvoir politique fédéral est nécessaire, ainsi qu'une harmonisation sociale. Cette restructuration peut se faire plus facilement dans une Europe resserrée autour des pays fondateurs. Allemagne et France ont un rôle déterminant à jouer dans cette évolution urgente de l'Union européenne.
A terme, la Grande-Bretagne pourra venir se rattacher au continent européen, adhérant à un marché élargi en refusant toute perte de souveraineté.
En attendant, la Grande-Bretagne est perdante. La Grande-Bretagne? Non, l'Angleterre est perdante. Cette Angleterre qui a voté contre l'Europe, et non pas l'Ecosse ou l'Irlande du Nord, ou le Pays de Galles...
C'est bien l'Angleterre vieillissante, conservatrice, tournée vers sa gloire passée, qui a dit non à l'ouverture au monde et fait le choix de l'isolement.
L'Angleterre se replie sur son île. Dommage, après des siècles d'une histoire commune avec l'Europe.
Mais, la page n'est pas vraiment tournée.
Michel Le Tallec
ex Président du Parti fédéraliste
Ukraine, vers l'affrontement armé.
On va probablement vers un affrontement armé en Ukraine, vue la psychologie de Poutine, qui se croit encore au temps de la Guerre froide et de l'Empire soviétique. C'est difficile de concevoir que le président russe et son entourage en soient restés au clivage bloc soviétique-bloc occidental libre, dans la mondialisation qui s'affirme de plus en plus, mais c'est bien la réalité! L'équipe Poutine est animée d'un esprit de revanche qui s'appuie sur la nostalgie d'une puissance passée. Tout comme ces nostalgiques de la puissance arabo-musulmane du VIIème siècle, qui n'ont pas compris que le monde a changé. Je fais le rapprochement parce que de nombreux nostalgiques de cet islam du VIIème siècle sont sur la même longueur d'onde que Poutine, ayant eux aussi une revanche à prendre avec le bloc occidental libre!
Tant que cet esprit de revanche ne sera pas dépassé, la paix mondiale sera en danger! Mais, revenons à l'Ukraine...L'affrontement armé est quasi inévitable, parce qu'à un moment donné les armes vont parler, soit du côté russe, soit du côté ukrainien. Poutine peut d'ailleurs monter de toutes pièces une provocation armée "ukrainienne" et s'en saisir pour utiliser réellement la force armée, et envahir la Crimée. La proposition de dialogue de Merkel est déjà dépassée, parce que Poutine ne veut pas perdre la face en Ukraine ni voir démolir son image de maître du jeu face à l'Occident libre, qu'il a peaufinée en Syrie, devant la faiblesse des USA, particulièrement.
Mais là, Poutine joue gros! Les Ukrainiens ne sont pas du genre à se laisser faire et le sang coulé marquera à jamais la Russie de Poutine, qui se sera attaquée à un pays européen et qui passera du rang d'alliée à l'Europe et aux USA à celui d'ennemi, avec toutes les conséquences. Conséquences économiques entre autres, pour une Russie pauvre et qui a besoin des investissements occidentaux et de ses ventes de pétrole et de gaz, qui constituent sa seule vraie richesse, vue l'effondrement de la structure industrielle héritée de l'ex URSS.
Comment éviter la confrontation militaire que veut Poutine? Le problème majeur réside dans le fait que Poutine a une formation militaire et est continuellement dans une stratégie d'attaque, qui correspond aussi à son tempérament, et qu'il ne tient aucun compte de l'impact à moyen terme de ses décisions. La complexité du monde du XXIème siècle lui échappe, avec les interactions entre les décisions prises au niveau des états sur l'ensemble de la planète!
Michel Le Tallec
On va probablement vers un affrontement armé en Ukraine, vue la psychologie de Poutine, qui se croit encore au temps de la Guerre froide et de l'Empire soviétique. C'est difficile de concevoir que le président russe et son entourage en soient restés au clivage bloc soviétique-bloc occidental libre, dans la mondialisation qui s'affirme de plus en plus, mais c'est bien la réalité! L'équipe Poutine est animée d'un esprit de revanche qui s'appuie sur la nostalgie d'une puissance passée. Tout comme ces nostalgiques de la puissance arabo-musulmane du VIIème siècle, qui n'ont pas compris que le monde a changé. Je fais le rapprochement parce que de nombreux nostalgiques de cet islam du VIIème siècle sont sur la même longueur d'onde que Poutine, ayant eux aussi une revanche à prendre avec le bloc occidental libre!
Tant que cet esprit de revanche ne sera pas dépassé, la paix mondiale sera en danger! Mais, revenons à l'Ukraine...L'affrontement armé est quasi inévitable, parce qu'à un moment donné les armes vont parler, soit du côté russe, soit du côté ukrainien. Poutine peut d'ailleurs monter de toutes pièces une provocation armée "ukrainienne" et s'en saisir pour utiliser réellement la force armée, et envahir la Crimée. La proposition de dialogue de Merkel est déjà dépassée, parce que Poutine ne veut pas perdre la face en Ukraine ni voir démolir son image de maître du jeu face à l'Occident libre, qu'il a peaufinée en Syrie, devant la faiblesse des USA, particulièrement.
Mais là, Poutine joue gros! Les Ukrainiens ne sont pas du genre à se laisser faire et le sang coulé marquera à jamais la Russie de Poutine, qui se sera attaquée à un pays européen et qui passera du rang d'alliée à l'Europe et aux USA à celui d'ennemi, avec toutes les conséquences. Conséquences économiques entre autres, pour une Russie pauvre et qui a besoin des investissements occidentaux et de ses ventes de pétrole et de gaz, qui constituent sa seule vraie richesse, vue l'effondrement de la structure industrielle héritée de l'ex URSS.
Comment éviter la confrontation militaire que veut Poutine? Le problème majeur réside dans le fait que Poutine a une formation militaire et est continuellement dans une stratégie d'attaque, qui correspond aussi à son tempérament, et qu'il ne tient aucun compte de l'impact à moyen terme de ses décisions. La complexité du monde du XXIème siècle lui échappe, avec les interactions entre les décisions prises au niveau des états sur l'ensemble de la planète!
Michel Le Tallec