vendredi 24 juin 2016

Brexit...et maintenant?
Le Brexit n'est qu'un épisode dans l'histoire tumultueuse des relations entre la Grande-Bretagne et le continent européen. Il va falloir deux ans pour que la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne soit définitive. En deux ans, le contexte peur changer.
D'abord, la Grande-Bretagne va concrètement ressentir les effets négatifs de sa sortie de l'Europe. Au niveau financier, avec la perte d'influence de la place boursière de Londres, au profit de Francfort ou de Paris. Elle va aussi mesurer les effets du Brexit en termes d'échanges commerciaux internationaux.
Ensuite, l'Europe va obligatoirement modifier son mode de fonctionnement, si elle ne veut pas imploser. Un renforcement du pouvoir politique fédéral est nécessaire, ainsi qu'une harmonisation sociale. Cette restructuration peut se faire plus facilement dans une Europe resserrée autour des pays fondateurs. Allemagne et France ont un rôle déterminant à jouer dans cette évolution urgente de l'Union européenne.
A terme, la Grande-Bretagne pourra venir se rattacher au continent européen, adhérant à un marché élargi en refusant toute perte de souveraineté.
En attendant, la Grande-Bretagne est perdante. La Grande-Bretagne? Non, l'Angleterre est perdante. Cette Angleterre qui a voté contre l'Europe, et non pas l'Ecosse ou l'Irlande du Nord, ou le Pays de Galles...
C'est bien l'Angleterre vieillissante, conservatrice, tournée vers sa gloire passée, qui a dit non à l'ouverture au monde et fait le choix de l'isolement.
L'Angleterre se replie sur son île. Dommage, après des siècles d'une histoire commune avec l'Europe.
Mais, la page n'est pas vraiment tournée.
Michel Le Tallec
ex Président du Parti fédéraliste



mardi 30 septembre 2014

Question: qui peut croire Rached Ghannouchi?

Question sur Ennahda et la Tunisie...
Comment Rached Ghannouchi, leader des Frères Musulmans d'Ennahda , peut-il oser demander le soutien de Washington pour des élections démocratiques en Tunisie? On en rirait, si la situation n'était pas aussi grave! Rached Ghannouchi, ancien terroriste islamiste, qui a déclaré à plusieurs reprises vouloir établir en Tunisie une dictature islamiste basée sur l'application de la loi coranique du VIIème siècle, parle de démocratie? .Mais, pendant deux ans, de mars 2011 à décembre 2013, c'est bien Enahda qui a été au pouvoir en Tunisie, avec comme bilan: la violence des barbus dans les rues, deux assassinats politiques; la désorganisation de l'appareil d'état et la mise en place d'islamistes aux postes de commande. Sans compter le jeu constant d'Ennahda avec les organisations terroristes islamistes, Al Qaida, ou autres. Les Frères Musulmans, depuis leur fondation en Egypte ont toujours eu deux branches: une branche politique et une branche armée, qui agit dans l'ombre. Il faut avoir ça en tête et se dire que l'assassinat de Chokri Belaid a été coordonné par la branche armée des Frères Musulmans d'Ennahda! Rached Ghannouchi demande l'appui de Washington pour des élections démocratiques en Tunisie ? Non! Assez d'hypocrisie, de double jeu! On espère que les USA ont enfin compris qui sont les Frères Musulmans et qu’il ne faut surtout pas les laisser prendre pied en Tunisie par les élections qui vont se dérouler bientôt. On espère que les USA ont enfin compris qui sont les Frères Musulmans et qu’il ne faut surtout pas les laisser prendre pied en Tunisie par les élections qui vont se dérouler bientôt. Ce serait dangereux, non seulement pour le Maghreb, mais aussi pour l’Europe, si proche ! Et, au-delà, pour la paix : ce qui se passe au Moyen-Orient avec Daech ne suffit-il pas ? Le Maghreb doit échapper aux islamistes et être dirigé par des régimes adeptes d’un fonctionnement démocratique, respectueux des libertés !
Michel Le Tallec

mardi 9 septembre 2014

Israël-Hamas: Insoluble!

Ceux qui se sont mouillés pour Israël, lors du dernier conflit avec le Hamas, quitte à perdre des amis, commencent à douter de leur choix. C’est mon cas ! J’ai défendu Israël, sans me poser de questions, contre les islamistes du Hamas. Au point d’être classé parmi ceux que la mort des civils palestiniens et la douleur de leurs proches laissent indifférents. Une guerre n’est jamais propre et elle tue beaucoup d’innocents. Mais c’est pour cette raison que ceux qui la décident doivent savoir rechercher la paix.
Or, cette paix entre Israéliens et Palestiniens, personne n’en veut. Ni le Hamas, qui commence à reconstruire ses tunnels et à reconstituer son stock de roquettes, ni Israël, qui vient d’annexer 400 hectares de terres en Cisjordanie, expulsant de modestes paysans palestiniens. Par cette mesure, Israël sape encore plus l’autorité du Fatah qui gère la Cisjordanie, au moment où il faudrait au contraire renforcer le poids du parti de Mahmoud Abbas, face au Hamas.
Israël est dans une logique de défense de son territoire qui se double d’une volonté de récupérer des terres considérées comme appartenant historiquement au peuple juif. Les palestiniens revendiquent eux aussi le droit de vivre sur ces terres où ont grandi leurs ancêtres. Ce dilemme est insoluble tant qu’Israël n’aura pas décidé de céder une partie de ce territoire qui, pour lui,  appartient à son histoire. Ou alors, ce sera éternellement la guerre, dont Israël risque de sortir un jour vaincu, au fur et à mesure de la sophistication et de la montée en puissance des missiles du Hamas, auxquels peuvent s’ajouter ceux du Hezbollah.
Après cette guerre qui a fait plus de 2000 victimes, et des dégâts considérables à Gaza, il faut viser la paix. Et pour cela, il faut accepter des compromis. Il ne peut y avoir, dans le cas présent, un vainqueur et un vaincu. Chacun doit s’y retrouver : Israéliens et Palestiniens. Des frontières doivent enfin être définitivement fixées et un état palestinien doit être créé.
La solution pourrait passer par un rattachement de la Cisjordanie à la Jordanie pour recréer une Palestine correspondant aux réalités historiques, avant que les Britanniques ne détachent la Transjordanie de la Cisjordanie pour en faire l’actuelle Jordanie. Mais, cette possibilité relève pour l’instant de l’utopie.
En attendant, qu’Israéliens et Palestiniens se mettent autour d’une table afin d’arriver à une paix qui évitera les malheurs futurs entrevus ! Sachant que les islamistes du Hamas ne veulent pas la paix, mais veulent la destruction d’Israël au profit d’un califat islamiste, seul le Fatah peut représenter la Palestine. Il est alors nécessaire d’imposer au Hamas qu’il s’efface ! Mais, ceci est une autre histoire ! Le Hamas, qui entretient des liens étroits avec Al Qaida et les jihadistes de l’état islamiste, a écrit  dans sa charte qu’il ne fera jamais la paix avec Israël. Il ne croit qu’à la guerre avec Israël et à la mort des Juifs !
Vous avez dit…insoluble… ?
Michel Le Tallec Savary


vendredi 30 mai 2014

Européennes: la proportionnelle à un tour fausse la représentation de la France.
Le score élevé du Front National, aux européennes, pose en fait une vraie question: ne faut-il pas modifier le mode d'lélection, qui est à la proportionnelle à un tour, pour le faire passer à la proportionnelle à deux tours. C'est inconséquent qu'une minorité  française d'extrême-droite représente, au Parlement européen, la France, l'un des plus grand pays de cette Europe dont elle est l'un des principaux fondateurs. Le FN, pour les européennes ne pèse  que 25% des suffrages exprimés, avec une abstention de 56 %. Mais, une proportionnelle à un tour lui permet d'obtenir 24 députés sur 74 et d'avoir la plus forte représentation française au Parlement européen. Le problème est que cette représentation ne présente pas l'image réelle de la France, qui n'est pas dominée par l'extrême-droite;  même si une forte proportion des Français n'est pas satisfaite de l'Europe.
Les pourcentages définitifs aux européennes 2014 donnent en fait: Front national 24,6 %, UMP 20,7 %, Parti socialiste 14,2 % , UDI/Modem 10,6 %, Europe écologie - Les Verts 9,3 %, Front de gauche 6,1 % . Debout la République 3,7 %, Nouvelle Donne 2,9 %, Listes d'extrême gauche 1,7 %, Force Vie 0,7 %, Autres listes 5,5 %. Les partis pro-européens: UMP, PS, UDI-Modem-Europe écologie les Verts, totalisent ainsi 54,8% des voix. C'est cela la vraie représentation de la France, et les élections européennes doivent être conçues selon un mode de scrutin qui ne fausse pas ce choix des Français.
Avec la proportionnelle à un tour, le FN ne donne pas à la France la place qui devrait être la sienne au sein des institutions européennes, en rapport avec la volonté de l'électorat français. Il déforme l'image de la France, quand on sait que c'est un parti xénophobe et fascisant! 
On ne comprend pas que l'Europe ne se penche pas sur ce problème posé par la proportionnelle à un tour. Il faut reconsidérer ce mode de scrutin, pour le modifier et le porter à deux tours, afin d'obtenir une plus juste représentation de l'electorat pro-européen.
Michel Le Tallec

dimanche 25 mai 2014

Assez de discours anti-Juif et anti-Israël !
Pas très courageux, le gouvernement belge ! Hier, le Premier ministre belge avait dénoncé un « acte terroriste antisémite », après la tuerie du Musée juif de Bruxelles. Aujourd’hui, l’hypocrisie est de mise : ce n’est un acte ni terroriste ni antisémite…Le gouvernement belge s’interroge ! Pourtant, un assassinat par balles, de quatre personnes, dont le réceptionniste du Musée juif de Bruxelles et un couple israélien, est bien un acte terroriste ! Et antisémite, parce qu’il n’a pas eu lieu au Parlement belge, mais au Musée juif de Bruxelles ! C’est parfaitement ciblé ! François Hollande est plus courageux et il dénonce un terrorisme antisémite !
Question, quels sont les responsables et les auteurs de cet attentat qui a fait quatre morts au cœur d’une capitale européenne ? Des extrémistes qui n’aiment ni Israël ni les Juifs et qui veulent leur mort… Aucun doute là-dessus ! S’agit-il d’islamistes ou d’extrémistes de droite pro nazis, dont le discours et les actes à l’égard des Juifs et d’Israël se ressemblent ?
On attend une revendication et le résultat de l’enquête. Mais, les faits sont là, dans toute leur horreur, des innocents ont été assassinés par ceux qui ont la haine des Juifs et d’Israël gravée au fond du cœur. Et la responsabilité est collective ! Le discours anti-juif et anti-Israël est toléré, devient monnaie courante, non seulement chez les islamistes et dans l’extrême-droite, mais aussi chez cette extrême gauche pro Hamas. Extrême-gauche qui accepte et couvre le terrorisme du Hamas, cette branche des Frères musulmans qui appelle à détruire les Juifs et Israël, et à instaurer au Moyen-Orient un califat islamiste où ni les Juifs, ni les Chrétiens, ni les Bouddhistes, ni les athées n’auront leur place parce qu’ <incroyants>. Et cette extrême-gauche, comme une partie des Français, toute appartenance politique confondue, est menée par des bons sentiments : parce qu’il faut défendre contre Israël ces Palestiniens arabes dont la terre serait occupée. Mais qui occupe quoi au Moyen-Orient, là où les Juifs sont présents depuis 3000 ans et où existait voici deux mille ans un royaume d’Israël ? Il faut arrêter ce discours de haine d’un certain islam et aller vers la Paix et l’acceptation de l’autre !
Le Pape François a affirmé aujourd’hui à Bethléem le droit à la Palestine et à Israël d’exister dans la Paix ! Cet appel vient d’une autorité morale que l‘on ne peut pas soupçonner de parti pris ! Sera-t-il entendu ? On le souhaite ! Il faut sortir de la haine, qui conduit à la tuerie du Musée juif de Bruxelles !
Michel Le Tallec

lundi 3 mars 2014

Ukraine, vers l'affrontement armé.
On va probablement vers un affrontement armé en Ukraine, vue la psychologie de Poutine, qui se croit encore au temps de la Guerre froide et de l'Empire soviétique. C'est difficile de concevoir que le président russe et son entourage en soient restés au clivage bloc soviétique-bloc occidental libre, dans la mondialisation qui s'affirme de plus en plus, mais c'est bien la réalité! L'équipe Poutine est animée d'un esprit de revanche qui s'appuie sur la nostalgie d'une puissance passée. Tout comme ces nostalgiques de la puissance arabo-musulmane du VIIème siècle, qui n'ont pas compris que le monde a changé. Je fais le rapprochement parce que de nombreux nostalgiques de cet islam du VIIème siècle sont sur la même longueur d'onde que Poutine, ayant eux aussi une revanche à prendre avec le bloc occidental libre!
Tant que cet esprit de revanche ne sera pas dépassé, la paix mondiale sera en danger! Mais, revenons à l'Ukraine...L'affrontement armé est quasi inévitable, parce qu'à un moment donné les armes vont parler, soit du côté russe, soit du côté ukrainien. Poutine peut d'ailleurs monter de toutes pièces une provocation armée "ukrainienne" et s'en saisir pour utiliser réellement la force armée, et envahir la Crimée. La proposition de dialogue de Merkel est déjà dépassée, parce que Poutine ne veut pas perdre la face en Ukraine ni voir démolir son image de maître du jeu face à l'Occident libre, qu'il a peaufinée en Syrie, devant la faiblesse des USA, particulièrement.
Mais là, Poutine joue gros! Les Ukrainiens ne sont pas du genre à se laisser faire et le sang coulé marquera à jamais la Russie de Poutine, qui se sera attaquée à un pays européen et qui passera du rang d'alliée à l'Europe et aux USA à celui d'ennemi, avec toutes les conséquences. Conséquences économiques entre autres, pour une Russie pauvre et qui a besoin des investissements occidentaux et de ses ventes de pétrole et de gaz, qui constituent sa seule vraie richesse, vue l'effondrement de la structure industrielle héritée de l'ex URSS.
Comment éviter la confrontation militaire que veut Poutine? Le problème majeur réside dans le fait que Poutine a une formation militaire et est continuellement dans une stratégie d'attaque, qui correspond aussi à son tempérament, et qu'il ne tient aucun compte de l'impact à moyen terme de ses décisions. La complexité du monde du XXIème siècle lui échappe, avec les interactions entre les décisions prises au niveau des états sur l'ensemble de la planète!
Michel Le Tallec

dimanche 15 décembre 2013

La Tunisie entame une sortie de crise.
Dans une négociation, il n’y a ni gagnant,  ni perdant. Seul un compromis permet l’accord final. En Tunisie, Mehdi Jomaâ, ministre de l’industrie, vient d’être nommé au poste de Premier ministre par 9 partis sur les 11 encore en lice dans le cadre du Dialogue national,  en cours depuis plusieurs mois pour tenter de sortir d’une grave crise politique. Ingénieur de formation, Mehdi Jomaâ a dirigé la division aéronautique et défense d’Aerospace (appartenant au groupe Total) et ses filiales implantées en France, aux États-Unis, en Inde et en Tunisie. Bien que faisant partie du gouvernement mis en place par Ennahda, Mehdi Jomaâ  a une réputation d’indépendance. Cela a certainement pesé pour arriver à un consensus sur sa nomination au poste de Premier Ministre. Ce consensus permet à la Tunisie de sortir d’une situation qui aurait pu déboucher sur un violent conflit interne.
Mais, les réactions à cette nomination sont contrastées. Pour les uns, Ennahda a manipulé le dialogue et placé un de ses pions. Pour les autres, cela constitue une sortie de crise honorable, vue l’absence de passé politique de Mehdi Jomaâ et donc d’inféodation à un parti.
On ne peut pas analyser cette nouvelle situation, sans prendre de la hauteur par rapport  au contexte fortement conflictuel de l’actuelle Tunisie.
Depuis janvier 2011 et la Révolution tunisienne, Ennahda a pris les commandes. Il dirige le pays avec l’apparence d’un fonctionnement démocratique, alors que la shoura de cette branche des Frères musulmans a constamment indiqué au gouvernement en place les directions à suivre. La priorité de la shoura est de marquer la Tunisie du sceau de l’islam wahhabite, adepte d’une sharia restrictive des libertés, inspirée de l’islam du VIIè siècle, et d’inscrire cela au fer rouge dans la constitution. Sauf que ce peuple qui a élu Ennahda ne veut plus de ce parti islamiste, dans sa majorité. Les Tunisiens sont désillusionnés. Ennahda a engendré de sérieux problèmes économiques en donnant à l’islamisation la priorité absolue, quitte à faire régner un climat d’insécurité. Insécurité marquée par la liberté d’agir laissée aux barbus fidèles à Ennahda, souvent adeptes de la violence envers les non islamistes. Deux des principaux responsables de l’opposition aux Frères musulmans tunisiens  ont été assassinés et tout laisse à croire que ces meurtres ont été commandités par Ennahda, qui, comme les Frères musulmans d’Egypte, possède sa branche armée. Résultat, en particulier, la fuite des touristes, alors que le tourisme constitue la première industrie de la Tunisie.
Pour les wahhabites, restés à l’heure du VIIème siècle, tout est dans le Coran : règles de vie quotidiennes, individuelles et collectives, économie, sciences…etc. Mais, la réalité du XXIème siècle est bien différente ! Particulièrement dans le domaine du développement économique qui conditionne le niveau de vie des Tunisiens. Ce niveau de vie n’a pas cessé de baisser depuis la chute de Ben Ali, tandis que le coût de la vie augmente d’une manière excessive. L’urgence est, en fait, dans la relance de cette économie qui va mal ! Même la récolte plus que millénaire des olives, permettant à la Tunisie de produire une huile de table de grande qualité, a baissé de 60% en 2013 ! Rien ne va plus ! L’heure n’est plus aux convictions rétrogrades et passéistes des islamistes. La relance économique constitue une priorité.
Dans ce contexte, la nomination d’un homme sorti du milieu industriel, comme Mehdi Jomaâ, réputé intègre et indépendant, constitue une bonne nouvelle. On peut penser  que le ministre de l’industrie du gouvernement Larayedh aura pour premier souci de redresser l’économie tunisienne. Et surtout de faire renaître la confiance, tant au plan intérieur qu’au plan international.
Reste à Mehdi Jomaâ à former son gouvernement, en sortant des  luttes pour le pouvoir  qui caractérisent les formations politiques, et en visant la compétence et l'efficacité. Le nouveau Premier ministre a cette chance de n’appartenir à aucun parti et de n’être lié à aucune chapelle ! 

Michel Le Tallec